1re partie

Translation du corps pour agir sur Uke en faisant intervenir les bras le moins possible.

Travail sur Katate Dori

• Irimi henka en se sortant légèrement la jambe avant pour être en biais vis-à-vis de uke. Translation du corps sur le côté de uke par un léger pas glissé du pied arrière de Tori ;
• irimi henka, même positionnement et Naname Kokyu Nage ;
• irimi Tenkan, tori et uke en position symétrique, bras de tori sur celui de uke. Recul du pied avant et translation du corps sur arrière en agissant sur uke ;
• irimi tenkan, même idée et Naname kokyu nage.

Dans les différentes formes, le bras principal de tori monte et descend verticalement sans puissance. Le 2e bras suit le mouvement et est dirigé vers le centre de uke.

• Sur poussée de uke, pivot à 90° de tori en amenant le genou de la jambe avant au sol tout en descendant la main saisie devant le genou au sol sans forcer sur le bras et kokyu nage.

2e partie

Travail en translation ou/et rotation, en avançant sur uke.

Travail sur katate dori

• Tori monte la main saisie en la pivotant sur l’intérieur pour faire monter coude Uke. Recul de la jambe avant et genou au sol, tout en pivotant, la main placée à l’intérieur du poignet de uke et coupe. Kokyu nage. Tori suit uke ;
• tori monte la main saisie puis irimi tenkan sur l’intérieur en coupant sur le coude de uke et retour sur uke en ikkyo omote. Idée de suivre uke et de ne pas perdre le contact ;
• Même début que précédemment et retour en kaiten nage. Translation du corps sur uke pour le faire chuter ;
• Même début, comme pour kaiten nage. La main saisie monte et coince le poignet de uke contre la poitrine et l’autre va à l’épaule. Contrôle et ude kime nage ;
• Coupe intérieure sur le coude et kote gaeshi en prolongeant la rotation.

3e partie

Travail au Ken 

• Apprentissage : tsuba devant nœud de ceinture, main gauche tient le ken. Dégainer le ken en saisissant par-dessous et coupe Kesa Giri à une main en avançant jambe droite. Idem puis Shomen à 2 mains sur avant. Idem puis Henka et shomen.

Tachi Dori. Travail de rotation et translation sur Uke en avançant sur Uke

• Ken au fourreau tenu par main gauche ;
• katate ryote rori sur le bras droit. Tori, irimi tenkan et position en symétrie par rapport à uke. Saisie de la garde du ken par-dessous, dégainer presque verticalement, coupe et pivot en même temps sur uke ;
• idem en Tachi Waza ;
• katate ryote dori sur le bras droit. Même départ et irimi tenkan en coupant sur le bras. Ikkyo omote ;
• idem en tachi waza.

Tachi waza

Katate ryote dori sur le bras droit. Même départ sur ikkyo et avant d’effectuer le mouvement final, la main du coude se déplace sur le bras opposé par dessous le bras de uke et kokyu nage en descendant sur les genoux.

On était trois, Amel, Daniel et Pierre, pour un stage concentré sur une longue mâtinée (9h30 – 13h00). Au dernier décompte, on était à peu près 130 pratiquants.

Le maître ayant été retardé, c’est Philippe Goutard qui a eu la gentillesse de prendre en main le groupe.

Introduction de Philippe Goutard

Cette première partie s’est révélée très intéressante par l’approche globale de la relation uke – tori, au niveau de la posture et du resenti.

Katate dori – ikkyo omote : lorsque uke vient saisir tori, il ne doit pas le faire en ayant peur. Cette idée sera reprise par la suite par CT. Ikkyo ne doit pas être fait comme tori a envie de le faire, mais comme uke peut le subir. Il faut regarder comment est structuré uke pour agir dans le sens de ses articulations (notamment chevilles et genoux).

CT est arrivé est a pris la suite du cours.

Partie principale de Christian Tissier

AI hanmi Katate dori – ikkyo ura : une fois passé dans le dos d’uke, pour l’amener au sol il faut choisir la courbe la plus pure possible. Le pied se pose au point d’arrivé puis le regard emmène le reste du corps. Il ne faut pas descendre la main qui est au poignet trop tôt, sinon on perd l’accélération.
Si l’on choisit de faire une immobilisation, la technique est légèrement modifiée par rapport à une technique sans immobilisation. L’immobilisation doit être bien réalisée et il faut notamment penser à empêcher qu’uke roule (comme le font facilement ceux qui font du jjb). Il faut bien écarter le bras du corps et bien positionner le genou pour le contrôle.

Katate dori – shiho nage ura (statique) : bien peser sur le partenaire puis se placer. Le bras bouge dans le sens du pouce, puis le corps bouge.

Katate dori – shiho nage omote (statique) : bien peser sur le partenaire puis chercher la tangente pour entrer.

Katate dori – shiho nage omote (dynamique) : entrée intérieure.
Travail préalable sur l’entrée. Les deux partenaires doivent avancer l’un vers l’autre, sans que l’un est l’idée de reculer ou de laisser passer l’autre. Ce n’est qu’une fois qu’ils n’ont plus le choix que l’un doit bouger. L’atemi ne doit être perceptible qu’au dernier moment par uke. Il ne doit pas le voir, mais ressentir une gène (un voile).

Ryote dori – tenchi nage : peser sur le partenaire et placer les bras (la main du bas vient au niveau du coude de l’autre bras). Le bras arrière ne doit pas trop ouvrir, la rotation se fait grâce au corps. La projection se fait avec la rotation de l’épaule pour induire un mouvement de fermeture. Attention de ne pas pousser au moment de la projection. Pour uke, venir se coller au bras est une protection.

Uchiro Ryote dori – kote gaeshi : lors de la saisie, il faut faire le compromis entre la plus grande zone de contact (main sur main) et la saisie la plus puissante (saisie du poignet complète). Une fois la main placée, elle ne doit plus bouger jusqu’à la fin de la technique, c’est à l’autre main de faire le travail. La main du partenaire ne doit pas être tirée, le travail doit se faire autour de l’axe passant par les mains.
forme 1 : prolonger la rotation du partenaire, pivoter autour du poignet et projeter.
forme 2 : si attaque à droite – saisie de la main gauche dans le dos – s’incliner en avant pour empêcher la saisie du col ou des cheveux puis pivoter et projeter.
forme 3 : si attaque à droite – saisie de la main droite dans le dos – mettre le poids du corps sur la saisie et s’aider de l’autre main. Pivoter et projeter.
Suwari waza – Ryote dori – kokyu ho : RAS, juste pour finir calmement la séance.

Idées générales

• La technique est constitutée de points. Ces points sont des positions pour lesquelles les deux partenaires sont à égalité quand on travaille en statique. En dynamique, tori garde l’avance de temps qu’il a sur uke. Il faut relier les points entre eux
• Uke doit chercher à se remettre à égalité dès qu’il peut.
• Ne pas attaquer en ayant peur.
• Ce n’est pas à uke de corriger (en modifiant son placement) les erreurs de tori, surtout si tori est plus gradé. Si tori fait une erreur, qu’uke corrige l’erreur, ça va marcher, mais ça restera faux.
• Le comportement d’uke doit être cohérent.
• Lors du travail au ralenti ou en statique, uke ne doit pas fausser le travail en accélérant et en profitant d’ouvertures qui n’existent que parce que le travail se fait au ralenti.
• Si uke voit l’atemi arriver, il doit le montrer à tori (juste en mettant la main pour stopper l’atemi).
• Ce n’est pas quelque chose que CT a expliqué, mais j’ai retrouvé l’idée exprimée par Ph. Grangé au dernier stage : il doit y avoir de l’immobilité dans le mouvement. Par exemple sur les kote gaeshi, l’axe autour du poignet d’uke est immobile.
• Le travail statique conditionne la réalisation des techniques en dynamique.
• Le travail statique est la projection du point de rencontre d’un travail qui serait fait en dynamique. Ce point de rencontre ne peut logiquement (martialement ?) n’être que là.
• Uke ne doit pas s’excuser s’il lâche la saisie. C’est à tori de faire en sorte qu’uke n’ait pas envie de rompre le contact.

Saisie ai hanmi katate dori, engagement du corps sur les hanches du partenaire
en utilisant au minimum le haut du corps et les bras.

Même travail à partir de la saisie gyaku hanmi katate dori en
relâchant complètement le bras saisi.

Même travail à partir de l’entrée ai hanmi katate dori en entrant sur
l’intérieur puis en amenant la saisie sur le centre.

On réitère après un contrôle du contact du partenaire sur l’axe.

Même travail sur gyaku hanmi katate dori, entrant sur l’intérieur en contrôlant l’axe du partenaire avec le bras libre, puis en conservant le contact jusqu’à l’engagement final.

Même démarche en engageant irimi nage comme technique finale, en prenant soin de travailler le déplacement henka afin de placer le partenaire en déséquilibre avant la coupe finale.

Saisie ai hanmi katate dori, entrée tenkan, le bras libre se place au dessus du bras du partenaire, puis déplacement henka avec une rotation et un engagement des hanches sur celles du partenaire.

Même travail d’entrée, le bras libre se place naturellement sur la tête, puis déplacement henka avec une rotation et un engagement des hanches sur celles du partenaire en coupe naname kokyu nage.

Petit jyu waza à partir de la saisie gyaku hanmi katate dori, sur les deux techniques précédentes, en entrant soit à l’extérieur, soit à l’intérieur.

Petite pause…

Saisie gyaku hanmi katate dori, déplacement henka, le bras saisi monte sur la tête, on prend contact avec le partenaire avec l’autre bras, après désaisie.

Même entrée, retour sur la technique irimi nage.

Même entrée, on se place à l’extérieur, puis coupe directe sur les hanches du partenaire.

Même entrée, on se place à l’extérieur, puis coupe sur les hanches du partenaire en repassant à l’intérieur.

Même entrée, puis engagement direct des hanches sur celles du partenaire, à partir d’un contact épaule et coude, pour terminer à genou avec contrôle de l’axe et du bras du partenaire.

Même entrée, puis coupe directe en taï atari, en prenant soin de sairir le col du partenaire.

Travail en hanmi hantachi waza, même entrée, puis coupe au niveau des hanches pour construire irimi nage.

Retour au calme en kokyu ho.