Interclub à Cours-la-ville animé par Luc Mathevet le 21 mars 2008

Premier plaisir : le cours

Le travail est axé sur katate ryote dori dans un premier temps, de manière à étudier le placement initial, la distance, puis il est appliqué à chudan tsuki.

Luc démarre sur ryote dori avec un positionnement relâché sur tenkan, la main sur le front afin de fixer le centrage.

On applique l’entrée sur kokyu ho, en statique d’abord, puis on fluidifie avec la vitesse.

On poursuit par ikkyo en emmenant un peu plus uke, lentement en se plaçant d’abord, puis en accélérant à contre-hanche.

À partir de la même position, on laisse descendre la main et on engage la hanche pour projeter sur udekime nage, lentement en se plaçant d’abord, puis en accélérant la rencontre avec le partenaire.

Enfin, toujours à partir de la projection udekime nage, Luc propose de jouer sur la saisie, afin de provoquer une réaction de la part de uke : saisie dans le dos pour complètement relâcher, ou on fixe uke afin de changer de kamae.

Petite pause.

Sur attaque chudan tsuki, on tente de retrouver l’entrée travaillée sur katate ryote dori. La main monte toujours au front.

Application sur kiri otoshi en fixant la nuque du partenaire.

Ensuite, la main descend en coupe pour projeter en kokyu nage, sans crocheter le bras de uke.

On poursuit sur l’idée de déséquilibre de uke par sankyo ura.

Luc propose alors une attaque double, avec un unique placement de la part de tori, puis une projection sur la deuxième attaque.

On termine par soto kaitenage, en prenant soin de sortir uke de ses appuis dès le contact.

Petite douche pour se décontracter.

Deuxième plaisir : le repas

On a commencé par un apéritif conséquent : chips, réductions, pizzas, tarte au thon, cake aux olives, toasts à l’anchoyade, au fromage, le tout arrosé de vin rosé à la griotte, de bière, de jus de fruits…

Puis est arrivé le taboulé, le saumon et ses pommes de terre, le fromage sec et blanc, le gâteau au chocolat, le roulé à la confiture, les cakes, arrosés d’un café ou d’une infusion…

Stage de Bruno Zanotti à Lyon le 8 et 9 mars 2008

Ca fait déjà plusieurs années que l’on suit Bruno Zanotti pour notre plus grand plaisir, lors de son passage annuel en Rhône-Alpes.
Et c’est toujours une rencontre particulière qu’il nous propose à travers un cours très bien construit : fil directeur, progression, aspect technique, placements, déplacements, intensité, relâchement…

Stage de Bruno Zanotti à Lyon le 8 et 9 mars 2008

Zanotti le 8 mars 08

1. Matin
Échauffement irimi tenkan (2 formes ; classique et en avançant la jambe arrière) puis sokumen

3 entrées différentes en fixant le point de contact (irimi tenkan, nagaré en reculant la jambe avant en même temps que la main (on peut d’ailleurs dans un but pédagogique coller la main à la cuisse) et en biais en prenant la tangente en avançant la jambe arrière puis nouveau pas. Ces entrées se font toujours plus ou moins en ligne.

  sokumen forme jo principalement, une version avec coupe ken,

  kokyu nage, diverses formes en fonction de l’attaque de uke : profonde, fixe, neutre.

Katate dori irimi nage avec une entrée tenkan puis en avançant toujours.
Enchainement dans le même esprit sur un kokyu nage (au lieu de venir au visage on travaille sur le bras qui ne sert que d’intermédiaire pour « prendre » les hanche de uke). Travail subtil de contact et de pression.

2. Après-midi
Ryote dori :

  kokyu en avançant la jambe arrière

  kokyu en avançant la jambe avant, sur l’extérieur avec une extension de la main avancée.

Yokomen

  – ikkyo avec une entrée profonde, suivi d’un tenkan (sans le retrait de la jambe classique). Il ne faut pas venir chercher la main : on fait ikkyo car uke se protège sinon on fait sokumen

  ikkyo à 180° mi omote mi ura en fixant les appuis et en entrant le corps en relachant les bras

  ikkyo ura dans la continuité de ci-dessus mais en reculant la jambe au dernier moment et en « clouant » l’épaule.

  Kokyu nage en toujours en relachant les bras et en passant la main du visage à la nuque

Kokyu Ho, version spéciale (où on déplace un cube) en retour au calme.

En conclusion :

Mis à part que Pierre ne sait pas attaquer sur yokomen (comme quoi il y en a eu pour tout le monde… rassurez vous, moi aussi j’ai eu ma part… pas de jaloux !!!) un travail très enrichissant, très construit (contrairement à un autre très haut gradé, que je ne citerais pas par respect, qui, à mon sens, ne se fatigue plus trop)… très fatigant aussi (j’ai plus de cuisses ce soir, j’appréhende les courbatures de demain !!!).
Assister à un stage de Zanotti sensei, de par son niveau (exceptionnel, à voir si vous avez des doutes sur l’efficacité de l’aikido), son intensité (prévoir un kimono le matin et un autre pour l’après midi) et son exigence, nécessite de s’investir à 110% car la moindre erreur, inattention ou fatigue est rapidement décelée et sanctionnée (l’ego en prend un sacré coup).
Est-ce le prix à payer pour espérer progresser ? Franchement, je n’en sais rien. Tout ce que je sais c’est qu’avec Pierre on en a pris (comme d’habitude) plein les yeux. Et ça c’est l’aïkido que j’aime. Un grand merci Sensei pour cette leçon.

Stéphane (dit le roannais pour Zanotti Sensei)