Stage Judo Karaté Aïkido le 15 avril 2012 de 9H30 à 12H00

Ça fait un petit moment que nous avions envisagé ce type de stage multi-activités sur le site roannais, afin d’échanger autour de nos pratiques respectives. Cette rencontre met l’accent sur la découverte d’autres pratiquants, d’autres fonctionnements, d’autres sensations…

Chaque animateur a présenté une approche générale de sa discipline. Les thèmes abordés sont déclinés en percussions, saisies et projections. Ce stage était accessible à tout pratiquant licencié à partir de 15 ans quel que soit son niveau.

Stage Judo Karaté Aïkido le 15 avril 2012 de 9H30 à 12H00

Bernard Bilicki a initié le cours par un travail sur percussions de type pied – poing ou poings.
Le contrôle proposé était tantôt extérieur ou intérieur, suivi d’une contre-attaque au poing, en balayage ou au genou.

Éric Cariteau a poursuivi par des projections à partir de saisies à l’épaule et au revers du coude, tout d’abord par un positionnement quasi-statique puis par un déséquilibre de l’attaquant pour conclure par un barrage et un contrôle au sol.

Pierre Martini a conclu le stage dans un premier temps à partir de la même saisie, en contrôlant l’axe du partenaire, puis en coupant sur le bras afin de récupérer la saisie en nikkyo ura, puis sur frappe chudan tsuki en entrée extérieur sur technique kote gaeshi, irimi nage et ude kime nage.

STAGE_MULTI_DISCIPLINES_A_ROANNE_15_04_2012.pdf

Cours animé par Pierre Martini le 5 avril 2012, en passant par Grenoble

Après une mise en condition physiologique, musculaire et articulaire, nous avons commencé en suwari waza, à partir d’une sollicitation aihanmi katate dori, à étudier l’appel de la saisie, la position de la prise de contact, ainsi que la complémentarité du travail des mains et des hanches, l’un axé sur la création de déséquilibre, l’autre sur l’engagement du corps.

À partir de cette mise en situation, nous avons joué sur la continuité du déséquilibre de uke, soit en le débordant avec la position ikkyo initiale, soit en intervenant sur le déséquilibre, voire même en modifiant la direction par une coupe sur le partenaire de forme kote gaeshi, toujours avec cette même recherche de complémentarité des mains.

On a poursuivit en tachi waza, sur une attaque kata dori shomen uchi, en tentant de suspendre le partenaire au dessus de la tête par une descente des hanches, pour effectuer un tenkan et supprimer le contact haut afin d’appliquer un kokyu nage.

On a ensuite testé la disponibilité du partenaire à partir de l’attaque précédente, tori tentant de toucher uke par un atemi au ventre, uke se replaçant sur le côté de tori et utilisant sa position afin de récupérer son bras en ikkyo ura, avec toujours comme objectif la complémentarité du travail des deux mains.

Nous sommes ensuite passé à une attaque katate dori, avec une entrée intérieure de la part de tori, proposant une saisie au plus près de son axe en montant la main sur la tête, puis en laissant retomber le bras au niveau du centre par un recul de la hanche et de l’appui, pour enfin poser le deuxième bras dans la pliure du coude de uke. Il ne restait plus qu’à poursuivre l’engagement du corps en venant récupérer la main du partenaire afin de le contrôler en ikkyo.

Un travail similaire sur une attaque shomen uchi a alors été proposé, à partir d’une entrée extérieure, en armant les mains au dessus de la tête, puis en coupant sur le bras du partenaire, en tentant de retrouver la position expérimentée précédemment en katate dori. On a enfin déplacé le contact du coude au niveau de l’épaule, puis amené le contact du poignet à l’extérieur des appuis de uke, pour ensuite renforcer son déséquilibre à l’aide de la saisie à l’épaule.

On a appliqué cette étude à la technique kote gaeshi, en prenant soin de jouer sur la complémentarité du travail des deux mains, et du déplacement triangulaire du contact dans la phase de création de déséquilibre.

On a clos le cours en reprenant le travail de suspension du partenaire mis en exergue lors de l’attaque kata dori shomen uchi, à partir de l’attaque shomen uchi, par un contrôle direct du bras de uke, en conservant la direction initiale de placement, par une technique de kokyu nage directe, uke chutant à 180 degré par rapport à sa position de frappe. On retrouve le même travail triangulaire au niveau des appuis.

Stage privé animé par Pierre Martini le 10 juin 2012 à Grenoble

On débute par katate dori kokyu nage, en exagérant l’entrée extérieure ce qui permet d’anticiper la saisie et en descendant sur les appuis, on favorise la chute permettant de s’échauffer quelque peu….

On poursuit, toujours en katate dori, par un contrôle de la saisie avec la main ai hanmi, puis coupe sur l’extérieur en amenant le partenaire au sol. Contrôle de l’axe puis projection en kote gaeshi.

Même départ jusqu’à la coupe, puis proposer la saisie katate dori à uke, le faire se lever en contrôle shiho nage (même travail qu’en position hanmi handachi waza…), saisir l’épaule avec la main libre, relâcher la saisie shiho nage pour se positionner en contact sur le bras du partenaire, le laisser revenir pour enfin projeter en kokyu nage.
La mise en place de cette relation autorise le travail du contrôle du partenaire dans une situation délicate (hanmi handachi waza en jouant sur des amplitudes latérales maximales), permettant ainsi de jauger le positionnement du corps dans un espace limité par les deux genoux.
Cela permet également de renforcer le positionnement des coudes lors de l’alternance du contact sur le partenaire.

Même travail d’anticipation à la saisie katate dori, par une entrée extérieure profonde, permettant un déséquilibre optimal du partenaire, afin de s’enrouler autour du contact grâce au déplacement tenkan, autorisant une coupe en shiho nage.

On développe la même entrée pour un déplacement identique, mais cette fois-ci sans la saisie du poignet.
Il est alors important de contrôler le bras du partenaire, sans pour autant perturber le positionnement de la deuxième main sur le front, ce qui permet d’incliner légèrement l’axe corporel sur l’arrière, afin d’être en coupe optimale après le déplacement tenkan.

Étude du positionnement des bras à partir de l’entrée katate dori extérieure, en se plaçant sous la saisie et en s’enroulant autour du contact afin de monter la main au-dessus de la tête pour projeter en kokyu nage. La main suit le déplacement des hanches tout au long de la relation.

Application à la technique tenchi nage à partir de l’attaque ryote dori, tout d’abord en tachi waza, puis en terminant à genoux ce qui permet de tester le contrôle du partenaire ainsi que son propre équilibre.

On aurait pu prolonger ce type d’étude à partir de l’attaque aihanmi katate dori en entrant sur l’extérieur et en s’enroulant autour du contact afin de projeter en shiho nage.

Petite pause et causerie…

On poursuit par l’attaque shomen uchi et l’étude du positionnement autour de la technique ikkyo, en se plaçant sous le contact du bras de frappe pour suspendre le partenaire et en utilisant son énergie afin de se redresser lors de la coupe finale.
Il est intéressant sur ce type de technique de réaliser un travail complémentaire des mains, la première en coupe jusqu’au centre suivie de l’autre pour l’engagement du corps, l’ensemble dirigé par les hanches bien sûr…

À partir du contrôle du bras après la coupe, on peut relâcher la pression sur le partenaire en allongeant le point de contact au niveau de la main, pour positionner le contrôle du déséquilibre au niveau de l’épaule et engager le corps sur le partenaire en suivant l’attaque de piquer au jo.
Cette étude conserve le même sens de déplacement que la technique soto kaitenage, le placement étant alors intérieur, les hanches dirigeant toujours le déplacement.

À partir de l’attaque shomen uchi, on conserve la direction initiale de placement, et grâce à un contrôle direct du bras de uke, on s’autorise une technique de kokyu nage directe, uke chutant à 180 degré par rapport à sa position de frappe.
On retrouve le même travail de suspension du partenaire ainsi que le positionnement en ouverture de la hanche permettant un positionnement optimal du bras de contact.

Si cette entrée n’est pas complètement finalisée, uke est en capacité de se positionner derrière tori et de le ceinturer au niveau des mains voire même en contrôlant ses bras à la taille.
On termine alors par uchiro ryote dori koto gaeshi puis shiho nage, en prenant soin d’aspirer le partenaire, ceci augmentant son déséquilibre en vue de la coupe finale.

Interclub animé par Luc Mathevet le 30 mars 2012 à Tarare

Luc a commencé par mettre en place la disponibilité du partenaire à partir de l’attaque kata dori shomen uchi, tori tente de toucher uke par un atemi au ventre, uke se replace sur le côté de tori et utilise sa position afin de récupérer le bras de tori en ikkyo ura.

On a ensuite repris cette mise en danger du partenaire puis son déplacement afin de relâcher le contact haut pour terminer en kokyu nage.

La suite logique était ikkyo par retrait des hanches sur le bras saisissant l’épaule, à partir d’une rupture de contact de la part du partenaire.

Sur la même approche de départ, Luc a poursuivi avec la technique kote gaeshi, en conservant le contact bas, par ouverture puis fermeture des hanches.

Pour terminer sur sur entrée en forme kokyu nage, Luc a montré la technique kaiten nage, sur le même principe que ikkyo, en se déplaçant derrière uke en descendant sur les appuis.

On a enfin utilisé le contact haut, en se déplaçant à l’extérieur du partenaire, le bras saisi en extension sur celui du partenaire (forme kata dori), l’autre contrôlant l’axe de celui-ci pour un engagement final des hanches.

Luc a montré une autre forme (à partir de l’attaque shomen uchi), en laissant passer le partenaire.