Voilà.
J’avais donné rendez-vous à Sébastien à 8H00 chez lui pour un cours à Lyon commençant à 10H00.
Et on y est arrivé.
Après le moment de détente où l’on salut toutes les connaissances (il y avait même le champion du monde…), on entre dans le vif du sujet.
La mâtinée
Travail sur kata dori.
On commence en tachi waza par un placement sur tenkan en cassant l’attaque du partenaire. Ensuite, on pose ses appuis.
On poursuit par naname kokyunage.
On continue en suwari waza par une forme de ikkyo en exagérant le déséquilibre du partenaire et l’engagement des hanches.
Maître Miyamoto propose ensuite une variation sur nikyo à partir de la même entrée, tout d’abord par une forme de contrôle très près du corps, puis en forçant le partenaire à lever son coude.
On se relève de nouveau (j’entends déjà les drogués à la pub…) afin d’appliquer le déséquilibre expérimenté en suwari waza sur tenchinage. On absorbe l’attaque de uke en se décalant sur l’extérieur, puis on recule les hanches et sur une forte extension de l’épaule, on déséquilibre le partenaire qui vient s’empaler sur un atemi. Imparable.
On reprend ensuite le déséquilibre sur ikkyo puis nikyo avec un fort investissement des hanches.
On poursuit par soto kaitenage, toujours à partir du placement ikkyo.
On vrille ensuite le partenaireen passant derrière lui, puis on le libère pour projeter en naname kokyu nage.
Maître Miyamoto propose ensuite une digression à partir du placement du partenaire en ikkyo. Tori réduit la distance et place ses hanches pour koshinage, puis libère le partenaire sur kokyunage en descendant les hanches au sol.
On termine sur une forme de shihonage directe en passant sous le bras de saisie du partenaire.
Le retour au calme s’effectue en kokyu ho.
Le repas
Une douche bien méritée vient estomper le travail intense de la mâtinée.
On est ensuite allé manger au restaurant Van Gogh en face du dojo où le patron, comme à son habitude, nous proposait un menu spécial Aïkido à 16 € (salade niçoise, tomate, verte, puis filet de dorade et son riz agrémenté d’une petite sauce à base de crème, glaces et café), sans oublier le coca et la bière « c’est pour moi « .
Reprise du cours à 14H30.
L’après-midi
Travail sur aihanmi katate dori.
Maître Miyamoto propose pour cette deuxième partie de cours une entrée à partir de aihanmi katate dori en absorbant les hanches du partenaire, et en le projetant le coude en haut, le haut du corps étant complètement relâché.
On commence par un placement en iriminage sans chute.
Puis on enchaîne le projection iriminage.
On poursuit le même type de travail en coupant sur l’épaule du partenaire.
On expérimente ensuite la forme ura d’iriminage, en conservant le contact avec les hanches du partenaire.
Maître Miyamoto poursuit à partir de la même entrée sur kotegaeshi.
Il présente alors une forme en reculant.
Puis vient le tour de shihonage avec un placement des mains subtil.
Petite digression sur ushiro ryote dori pour tester le placement des mains toujours sut shihonage.
On change ensuite d’entrée, sur l’intérieure cette fois-ci pour réaliser le placement de uke en ikkyo, en conservant le bras de tori très près du corps. On note l’importance de l’angle d’attaque du bras saisi…
Maître Miyamoto propose enfin deux formes de kokyu nage à partir d’une position basse de la main saisie, tout d’abord directe, puis après tenkan, avec une forte rotation des hanches. Sympathique…
Travail sur katate ryote dori
On commence par un travail de fond à partir de la position basse de la main saisie, pour projeter uke en naname kokyu nage.
Puis en montant directement la main et en coupant sur le partenaire.
Ensuite, on laisse passer le partenaire en engageant les hanches devant lui.
Enfin, après tenkan, on coupe en reculant sur les hanches du partenaire.
On teste alors ses deux projections sur l’attaque simultanée de deux partenaires.
Le retour au calme s’effectue en kokyu ho.
Le cours se termine par des étirements.